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[...] "On a garde le meilleur pour la fin : Sesto Quatrini signe une performance de premier plan. D'abord sur un niveau purement technique. Tout amateur d'opéra sait que chaque représentation est un champ de mines, où il faut coordonner tant d'éléments différents que le sans-faute apparait comme un but inaccessible. Ce soir du 21 décembre 2021, on a pourtant entendu une exécution où tout était parfaitement en place, tant au niveau de l'orchestre lui-même que de son rapport avec les chanteurs et le chœur. Non content d'assurer une précision implacable, il apporte des nuances dynamiques toujours en situation, jusque dans les passages les plus célèbres, qu'il nous fait découvrir avec des oreilles nettoyées. Surtout, il maitrise l'art si rare du silence, sachant effacer son orchestre pour laisser quand il le faut toute la place aux chanteurs, voire au néant. Un chef est grand pas seulement par ce qu'il dit." [...]


[...] "Dans la fosse, dès les premières minutes, Sesto Quatrini met en évidence le travail considérable qu’il a réalisé à la tête de l’orchestre de La Monnaie pour se saisir de Norma, chef d’œuvre du bel canto.

Partant de la partition dans sa version intégrale (sans tenir compte de la dernière édition critique), il propose une lecture globale, un récit qui se déroule, des acteurs qui vivent, des couleurs qui évoluent au fil du temps.

Alors qu’une bande de néo-nazis frappent et brûlent sur scène, la représentation débute par une ouverture survoltée. La tension ensuite jamais ne déclinera. Remplissant parfaitement sa fonction de liant entre musique et jeu, Quatrini joue de tous les contrastes qui s’accordent à la vision du metteur en scène, tout en étant, en permanence en phase avec ses chanteurs dont les moyens autorisent à ne jamais baisser la garde.

Dans le trio final du premier acte, il ose des fulgurances qui se traduisent par une tension enivrante. À d’autres moments, toujours tonique, il fait émerger de superbes solos de cordes tel ce violoncelle au début de l’acte II, à d’autres encore il oscille entre accélérations et ralentissements rappelant les richesses d’un rythme tout belcantiste.". [...]


[...] "Décidément très à l'aise dans le répertoire belcantiste, après son Elixir d’amour capitolin en 2020, le chef italien Sesto Quatrini obtient de l'Orchestre du Théâtre Royal de La Monnaie un parfait équilibre entre tenue et abandon, qui permet à la mélodie infinie de dérouler ses charmes capiteux, sans paraître ni alanguie ni corsetée. Surtout, il parvient, en authentique chef de théâtre qu'il est, à soutenir et respirer les individualités, tout en assurant la cohésion du plateau.

Une grande soirée de belcanto au Théâtre Royal de La Monnaie!"


[...] "L'Orchestre Symphonique de la Monnaie, sous la direction de Sesto Quatrini s’offre d’une amplitude remarquée, en opposition totale avec la froideur du décor. Chaque scène se construit en un tableau au temps suspendu, cinégénique, et la musique subsiste dans sa chaleur ultra-chromatique. Suivant la partition originale de Bellini (et non sa nouvelle édition critique), Sesto Quatrini s’assure d'un respect de l’opus dans son intégralité, sans coupure, ajustant la créativité musicale de l’orchestre à celle des solistes dans les moindres interstices. Ici, chacun ajuste ensemble ses différentes possibilités de couleurs bien personnelles." [...]


[...] "Veel waardering voel ik voor de jonge dirigent Sesto Quatrini met een robuuste dirigeerstijl waar nodig en groot inzicht in de belcantostijl van Bellini bij het begeleiden van de zangers." [...]


[...] "Natuurlijk is de hele cast van deze ‘Norma’ van een heel hoog niveau. Met grootste onderscheiding voor de Engelse Sally Matthews in de veeleisende hoofdrol. Zij mag wat mij betreft bijgeschreven worden in de Hall of Fame. Speciale vermelding ook voor dirigent Sesto Quatrini, die weet dat het orkest in deze opera in de eerste plaats een ondersteunende rol heeft voor de zangers. Met de momenten waar hij zijn orkest het zwijgen oplegt om de zangers a capella te laten schitteren en dan de stilte secondenlang durft te laten aanhouden, toont hij zijn perfect aanvoelen van de magische muzikale wereld van Vincenzo Bellini." [...]


[...] "Die natuur is enkel aanwezig als takjes groen of plukjes mos die tussen de kieren van de betonmuren groeien. Coppens, en met hem de flamboyante dirigent Sesto Quatrini, geeft in dit grauwe decor alle ruimte aan de wervelende muziek als vertolker van passionele emoties. De wagens - waaronder een die boven de scène wiegt als romantisch lampje, een felrode cabrio waarin Adalgisa worstelt met haar verliefde gevoelens voor Pollione of een 'huilend' autootje dat uit de grond oprijst, zijn als gestolde emoties en leveren indrukwekkende scènebeelden op." [...]


[...] "Muzikaal liet deze Norma werkelijk niets te wensen over. Het orkest en het koor van de Munt ontstegen het gemiddelde niveau met dank aan de zonder meer voortreffelijke begeleiding van de jonge dirigent Sesto Quatrini. Hij beheerste de partituur tot in de puntjes, waardoor hij het Brusselse orkest wist om te toveren tot een waar Italiaans klinkend operaorkest, met belcanto als specialiteit. Hier was de ware opvolger van de grote Italianen (Toscanini, Serafin, Abbado, Sinopoli) aan het werk. En gelijk het orkest klonk ook het koor. Spatgelijk in de opruiende oorlogszang en rondborstig in de prachtige koorsoli." [...]


[...] " Der im offensichtlichen wie übertragenen Sinne dunklen Handlung steht eine Musik gegenüber die von herrlichen Arien, Duetten und Chören nur so strotzt. Und diesen wunderbaren Gegensatz zur Bühne zaubert ein glänzend disponiertes Orchester aus dem Graben hervor. Schon in den ersten Takten der Ouvertüre erklingt ein Leuchten unter dem unvergleichlich sicheren, aufmerksamen und mitreißenden Dirigat von Sesto Quatrini. Süffig, präzise, nie kitschig wird die ganze Pracht des Belcantos schon vom Orchester getragen. Der Chor ist ebenso in Höchstform und alle Solistenrollen sind perfekt besetzt." [...]


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